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  • Maxime Marin

Arrivée d'un vaccin anti-Covid : le gouvernement temporise


Le gouvernement Castex ne veut pas reproduire les défaillances passées. Photo : Reuters

Plusieurs pays européens s’activent pour utiliser un vaccin contre la Covid le plus tôt possible. La France envisage une campagne de vaccination massive mais reste prudente face aux risques.


Alors que le Royaume-Uni vient d’accepter la mise en service d’un vaccin contre la Covid-19, ce mercredi 2 décembre, la France veut elle aussi résoudre la question de la vaccination au plus vite. Comme l’a expliqué Gabriel Attal cette semaine, « on ne mégotera pas avec la santé des Français ». Si la mise en service d’un remède est primordial pour la France, le porte-parole du gouvernement a l’intention ferme de minimiser les risques de défaillance. Depuis le début de la crise sanitaire, des laboratoires du monde entier s’allient afin de mettre en place un vaccin. À l’heure actuelle, plusieurs grandes sociétés comme Pfizer, BioNTech ou Moderna Therapeutics ont déjà trouvé un vaccin contre la Covid. La vaccination ne sera pas obligatoire mais gratuite pour tous. Elle commencera en janvier pour les personnes âgées en Ehpad (un million), en février pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de pathologies (14 millions) puis au printemps pour l'ensemble de la population.


La France se veut prudente


Le président du Conseil Européen, Charles Michel, a réuni les 27 membres de l'Union européenne, Charles Michel, a proposé jeudi d'élaborer un "traité international sur les pandémies". “Face aux futures crises sanitaires, il faut maintenant pérenniser cette approche, en structurant notre capacité collective à anticiper, préparer et gérer ce type de crises” précise t-il. Gabriel Attal se veut rassurant quant au vaccin : « Quand on met en place un produit de santé, un vaccin en l'occurrence, on considère qu'il faut respecter toutes les formalités. Toutes les procédures de validation scientifique pour mettre sur le marché un vaccin sûr et efficace pour les Français ». Une première campagne de vaccination contre le coronavirus sera conduite en France probablement fin décembre-début janvier sur les publics "les plus sensibles", avant une deuxième campagne "plus large et grand public", qui s'ouvrira vraisemblablement au printemps, a annoncé mardi Emmanuel Macron. “La France s'est battue et on a obtenu qu'il y ait une commande européenne” a-t-il annoncé. Cette première phase sera réalisée avec des vaccins de première génération, a-t-il ajouté.


Maxime Marin avec AFP

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