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  • Photo du rédacteurTutu Fichaut

Birmanie : au moins 18 personnes sont mortes dimanche, selon les Nations unies

L'AFP a pu confirmer à ce stade 18 morts le dimanche 28 février par usage de balles réelles lors des manifestations en cours en Birmanie. Mais certains rapports mettent en avant un bilan encore plus lourd que celui annoncé par l'ONU.

Manifestation contre le coup d'État militaire à Rangoun, en Birmanie. / Source image : La Tribune

Suite au renversement du gouvernement de Birmanie par l’armée, la contestation est violemment bridée dans les rues. Plusieurs rassemblements ont été dispersés. Dimanche 28 février, au moins 18 personnes ont perdu la vie et plus de 30 personnes ont été blessées.

Usage de la peur

"Ces morts sont dues à l'utilisation de balles réelles pour tirer sur la foule" dans plusieurs villes du pays, explique un communiqué de l'ONU. "Les forces de sécurité ont également utilisé des gaz lacrymogènes ainsi que des grenades assourdissantes ou paralysantes", a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut Commissariat aux droits de l'Homme. "Nous condamnons fermement la répression de plus en plus violente des manifestations en Birmanie, et appelons les militaires à cesser immédiatement d'utiliser la force contre des manifestants pacifiques."

Record de mort depuis le coup d’état

Si tous les décès venaient à être confirmés, le bilan de cette journée serait le plus important depuis le début du mois. Avant les événements de dimanche, on dénombrait cinq morts parmi les manifestants. Un policier serait également décédé selon l’armée. "La nette escalade du recours à la force létale dans plusieurs villes du pays (...) est scandaleuse et inacceptable et doit être immédiatement stoppée", a réagi Phil Robertson, directeur adjoint de la division Asie à Human Rights Watch.

Tual Fichaut

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